En prélude de la victoire imminente du gouverneur jean Jacques purusi et son vice-gouverneur jean jacques elakano à la tête de la province du sud-kivu, l’ organisation des syndicats des enseignants n’a pas tardé à formuler les attentes des enseignants, la soirée de ce mardi 02 mai. Faute de quoi, une perturbation des activités scolaires sera sans doute effective.
Jacques cirimwami, président du syndicat des enseignants synthétise les ententes des enseignants du sud-kivu en trois volets.
« La première attente des enseignants, est le plaidoyer à Kinshasa pour solliciter la paie des enseignants NU, une stratégie qui a reussi au grand Katanga où seul le Gouverneur et son ministre de l’EPST s’investissent pour éradiquer le phénomène NU dans leur Province, dans le but d’éviter les multiples perturbations des activités scolaires. Ce plaidoyer s’effectue au niveau des services de DINACOPE à Kinshasa.
Deuxièmement, les enseignants attendent que le budget de l’éducation soit au service du secteur de l’éducation et non, des individus. Alors que le budget réservé aux constructions et réhabilitations des écoles frappées par les catastrophes naturelles, profitent à des personnes particulières non habilitées, nous voudrions désormais que cet argent soit mis à la disposition du secteur de l’éducation.
En dernier lieu, nous attendons la promulgation de l’édit portant création des frais innovants pour remédier aux problèmes des enseignants nouvelles unités, comme c’est le cas de Lualaba et le Congo central, où l’exécutif provincial prend en charge le problème des enseignants NU.
Ne pas répondre à ces attentes, les enseignants comprendront que le secteur de l’éducation n’est pas une priorité pour le Gouverneur et seront obligés de se prendre en charge par les actions syndicales « hausse la voix, le syndicaliste Jacques cirimwami.
Précisons que le précédent édit, portant création des frais innovants, a été proposé par les enseignants, et endossé par certains députés provinciaux des législatures passées.
Laurent katete