Dans son point de presse, tenu ce mercredi 15 mai à bukavu, le consortium des femmes et organisations réunies au sein du programme voix et leadership des femmes du Sud-kivu dont FPM, AFEM, KJN et SOS-IJM ont condamné plusieurs violences et discriminations faites à l’endroit de la femme.
Lue, par sa directrice caddy ADZUBA, le consortium considere l’importance de la masculinité positive comme un engagement des hommes pour des partenaires égaux dans la création d’une société plus juste et exempte de violence, en valorisant le respect, l’empathie et la responsabilité. Poursuivant, la lutte contre les violences domestiques en RDC et particulièrement au Sud-kivu fait face à de nombreux défis majeurs, notamment le déni et la banalisation des violences, le manque de structures d’accueil pour les victimes, l’impunité des auteurs, ainsi que des obstacles culturels et sociaux persistants.
En somme dans le cadre de son projet, « campagne de sensibilisation et de plaidoyer pour la participation des femmes dans la gouvernance locale et la lutte contre les violences domestiques à idjwi et kabare » appuyé par le Centre carter, le consortium AFEM a pris la décision suivante :
-condamnation de toutes formes de discrimination et violence faites aux femmes et aux filles dans la province du Sud-kivu en particulier et en RDC en général.
-Réitérer son engagement à apporter son soutien comme consortium AFEM dans le projet voix et leadership des femmes financé par le centre carter,dans la sensibilisation, dénonciation, renforcement de capacité, afin de parvenir à porter haut les voix des femmes.
-s’engager également dans une démarche participative et une approche intergenérationnelle à mobiliser toutes les parties prenantes y compris les jeunes, les leaders religieux et traditionnel, la société civile, et les femmes et le secteur privé.
-Appeler le secteur privé à développer et mettre en oeuvre aux politiques et programmes de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que l’autonomisation et l’inclusion économique et financière des femmes conformément aux objectifs de la nouvelle Décennie des femmes africaines pour l’inclusion financière et économique.
À cela, s’ajoute les recommandations à l’endroit des hommes, consistant à bânir si pas éliminer toutes formes de violences faites à la femme, y compris les stéréotypes du genre.
Laurent ketete