L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI), œuvrant pour la promotion de la paix et la protection des défenseurs des droits humains, condamne l’agression par les supporters de l’équipe de basket-ball *BC Amis BK*, dans la ville de Bukavu, contre le journaliste Héritier Boroto, patron de l’information à Radio Maendeleo et président provincial de l’association des journalistes sportifs, AJS/Sud-Kivu.
Jonathan magoma, renseigne que D’après les informations parvenues à PPI, Héritier Boroto couvrait aux côtés de ses confrères le match qui opposait le *BC Amis BK* au *BC Chaux Sport* au stadium de l’Université Evangélique en Afrique, UEA, à Panzi, ce dimanche 02 juin 2024 dans la ville de Bukavu, lors qu’il a était pris à partie par des supporters du BC Amis BK.
Alors que la rencontre était à son deuxième carton, le journaliste a été surpris par les fanatiques du club précité qui ont commencé à lui proférer des menaces et lui promettant la mort en cas d’échec du BC Amis BK.
Se sentant en danger, le journaliste a été obligé de se replier vers un endroit plus ou moins sécurisé. Sur place, il a encore reçu des menaces verbales et a donc été obligé de se diriger vers la partie supérieure du stadium où il y avait peut d’engouement.
C’est là qu’il a malheureusement était pris à partie par ses bourreaux qui lui ont administré des coups et lui ont jeté des substances toxiques, dont du sel.
Malmené et sans défense, Héritier Boroto a eu la vie sauve grâce à la sécurité estudiantine constituée de membres de la brigade universitaire de l’UEA, qui ont réussi à l’expulser du stadium dans les enceintes de cette institution.
Tout en condamnant fermement cette attitude, PPI rappelle que le droit d’accès à l’information est un préalable pour l’accomplissement de la mission d’informer assignée à tout journaliste et un fondamental pour la démocratie.
Le Pool d’avocats de PPI reste disponible à accompagner Boroto en justice et l’encourage à porter plainte contre ces supporters indisciplinés afin qu’ils répondent de leurs actes, qu’il y ait réparation et que cela serve d’exemple aux bourreaux de la liberté de la presse en RDC.
katete L