Chaque 1er décembre, le monde se mobilise pour rappeler l’urgence de lutter contre le VIH/SIDA, honorer la mémoire des personnes disparues et soutenir celles qui vivent encore avec le virus.
En 2025, la Journée mondiale de lutte contre le SIDA a été placée sous le signe de l’équité, de la solidarité et de l’accès universel aux traitements, alors que les inégalités persistent dans de nombreux pays.
Plusieurs rapports montrent que, même si le nombre de nouvelles infections au VIH continue de diminuer à l’échelle mondiale, certaines regions particulièrement en Afrique subsaharienne, restent fortement touchés.
Les jeunes, les femmes et les populations vivant dans des zones en conflit demeurent les plus vulnérables, en raison de l’accès limité aux services de santé, à l’éducation sexuelle et aux traitements antirétroviraux.
Le message central de 2025 : “Ne laisser personne de côté”
Les agences internationales, dont l’ONUSIDA et l’OMS, ont insisté cette année sur la nécessité de : Renforcer la prévention : sensibilisation, dépistage volontaire, accès aux préservatifs et à la PrEP.
Étendre les traitements : garantir la disponibilité des antirétroviraux, même dans les zones reculées ou instables.
Lutter contre la stigmatisation : combattre les préjugés qui freinent le dépistage et l’adhésion au traitement.
Protéger les personnes vulnérables : femmes, adolescents, personnes déplacées, minorités et populations clés.
Des engagements renouvelés dans plusieurs pays africains
En République démocratique du Congo, de nombreuses organisations communautaires, structures sanitaires et ONG ont organisé des actions de sensibilisation, des dépistages gratuits et des activités éducatives. Le message central a rappelé que le VIH n’est plus une fatalité, mais reste une urgence sanitaire tant que l’accès aux soins n’est pas équitable pour tous.
En 2025, les avancées scientifiques continuent de nourrir l’espoir : amélioration des traitements longue durée, progrès vers un potentiel vaccin, et nouveaux outils de prévention. Mais ces innovations n’auront d’impact réel que si elles deviennent accessibles à l’ensemble des populations.
Rédaction






































