À l’occasion de la Journée mondiale de la résolution des conflits, célébrée ce 20 octobre, l’organisation Action pour la Paix et la Concorde (APC) appelle à privilégier le dialogue comme voie principale pour mettre fin aux crises qui ravagent l’Est de la République démocratique du Congo depuis plus de trois décennies.
Dans une interview accordée à la presse locale, Deogratias Buuma, directeur exécutif de l’APC, estime que « les armes n’ont jamais apporté la paix durable. Il est temps d’ouvrir un dialogue sincère, inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes, y compris les communautés locales, pour apaiser les tensions ».
Pour lui, la persistance des conflits dans les provinces de l’Est a engendré une crise humanitaire profonde, marquée par des déplacements massifs de populations, la pauvreté et la perte d’espoir chez les jeunes.
L’APC, engagée depuis plusieurs années dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale, soutient que la réconciliation passe nécessairement par l’écoute mutuelle et la justice sociale.
Cette organisation de la société civile exhorte les autorités congolaises et les acteurs régionaux à s’impliquer davantage dans la prévention et la transformation pacifique des conflits.
En cette journée mondiale, l’APC invite les citoyens, les leaders communautaires et les organisations de la société civile à faire du dialogue une culture, condition essentielle pour bâtir un avenir de paix durable en République démocratique du Congo.
Patrick MAKIRO