Le ministre provincial de l’urbanisme, habitat et affaires foncières, Gaspard biringanine a rendu hommage mérité aux géomètres pour leur apport, dans le développement de la province du sud-kivu, malgré les défis énormes auxquels ceux-ci font face dans l’exercice de leur fonction.
Cet hommage est intervenu à l’occasion de la journée mondiale dédiée aux géomètres, célèbrée le 13 mai.
sous le thème : »le géométre face au défis de son métier » à Bukavu, cette journée n’est pas passée inaperçue par les exerçants de ce métier, ceux-ci se sont reunis à l’hotel Roghis sise sur avenue hypodrome, dans la commune d’ibanda afin de commémorer la journée internationale de géométres.
Signant l’ouverture de l’activité, le ministre provincial de l’urbanisme, Gaspard Biringanine encourage les géométres de profession pour le travail qu’ils ne cessent d’abattre.
« Je dois louer le travail que réalisent les géomètres dans notre province, ils sont à la fois au service de l’Etat et de la population.
Par cette occasion, je tiens à rappeler les cadastres à bien respecter les notions d’éthique et de la déontologie dans l’exercice de leur métier » exprime le ministre provincial de l’urbanisme et habitat.
Prenant part à cette activité, Mm la chef de division, Cizungu Nzigire Deonate, n’a pas hésité à éclairer les défis aux quels font face les géométres, dans l’exercice de leur métier.
« Les géomètres sont privés non seulement des primes de technicité et de risque mais également depourvus des frais de descente.
Les frais versés par les assujettis pour les géomètres comme frais de descente sont minimes » fixe-t-elle.
Et, d’ajouter, que la représentativité féminine dans la fonction des géométres s’avère très faible.
« Les hommes ne croient pas en la capacité des femmes, ils remettent abusivement les compétences de la femme en cause dans l’exercice de ce métier.
Les femmes sont marginalisées, c’est ce qui expliquerait la faible représentativité des femmes géomètres, la preuve en est qu’il n y a que deux femmes géomètres à Bukavu, depuis la création de l’école nationale du cadastre » a fustigé la chef de division Deonate.
« L’état congolais doit prendre en charge les géomètres pour que ceux-ci réalisent un travail de bonne qualité » agraffe-t-elle
Par IRÈNE M