
Situé dans la province Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), à walungu, aucune activité scolaire n’a repris depuis le début des hostilités entre les Wazalendos et AFC/M23.
C’est le cas notamment de Mulamba, Burhale, Tubimbi, Kaniola, Mushinga, Lubona et Karhongo Nyangezi.
Cette interruption prolongée soulève plusieurs questionnements ayant lien avec l’année dite « blanche »dans cette partie de la province du sud-kivu.
Face à cette situation alarmante, des voix s’élèvent pour demander le rétablissement de la paix sur l’ensemble du territoire de Walungu.
« J’ai six enfants, tous étudient à weza, certains d’entre eux se lèvent le matin, pour se préparer à aller aux cours. Quand je les interdis de quitter la maison, ils se fâchent contre moi, ça me fait très mal » a expliqué sur téléphone Janvier mugisho, père de six enfants, devant un reporter de votre media.
Dans ces groupements, les écoliers, incapables de retourner sur les bancs de l’école en raison des conflits armés récurrents entre les éléments de l’AFC/M23 et les Wazalendo/FARDC, sont contraints de chercher des alternatives.
« Cetains de mes élèves ont déjà quitté le territoire de walungu pour autres endroits, cela pour des commerces et d’autres cherchent comment intégrer l’armée…. difficile de reprendre cours dans ces contextes, il ne passe pas une semaine sans que les affrontements n’aient lieu ici, à walungu centre, nous sommes fatigué de vivre dans ces genres de conditions. Difficile de dire aux écoliers de reprendre cours car on ne sait pas, si le calme va durer » a fixé sous anonymat, un préfet d’un établissement public à walungu.
Alors que les tensions persistent sur le terrain, Walungu attend des réponses concrètes pour éviter que cette crise éducative ne devienne irréversible.
Antony BAFUNYEMBAKA